À partir de 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire pour tous les professionnels, y compris les auto-entrepreneurs. Cette réforme vise à renforcer la transparence des échanges commerciaux et à simplifier les démarches administratives. Mais pour se mettre en conformité, encore faut-il anticiper dès maintenant les changements à venir.
Ce que dit la loi
La loi de finances 2020 a amorcé un virage numérique pour les entreprises françaises. Progressivement mise en œuvre, la réforme imposera d’ici 2026 l’émission et la réception de factures électroniques via des plateformes agréées par l’administration fiscale. Cela signifie que les simples factures PDF envoyées par mail ne seront plus considérées comme conformes.
Les auto-entrepreneurs sont aussi concernés
Contrairement à une idée reçue, les auto-entrepreneurs ne sont pas exemptés. Dès le 1er janvier 2026, ils devront eux aussi utiliser un logiciel de facturation en accord avec l’administration, comme Abby, le logiciel de facturation en accord avec l’administration pour émettre leurs documents de vente. Ce type d’outil permet de générer des factures au format structuré (Factur-X, XML, etc.), et assure une transmission conforme à la réglementation.
Que faut-il anticiper ?
Dès maintenant, il est conseillé de :
- Se former aux bases de la facturation électronique.
- Choisir une solution de facturation compatible avec les futures obligations légales.
- Vérifier que son logiciel peut transmettre les données de facturation à l’administration via le portail Chorus Pro ou un opérateur de dématérialisation.
Pourquoi ne pas attendre 2026 ?
Attendre la dernière minute peut exposer à des sanctions, des retards de paiement ou à une transition mal maîtrisée. En adoptant dès aujourd’hui un logiciel de facturation en accord avec l’administration, les auto-entrepreneurs peuvent se familiariser progressivement avec la nouvelle norme, tout en sécurisant leur activité.